La masculinisation du métier de pasteur en Haïti


 

L’église, étant qu’agent de socialisation, a joué un rôle déterminant dans la construction de genre en Haïti. En effet, ayant pour fonction principale de faciliter le rassemblement d’une communauté chrétienne[1] tout en assurant la bonne marche d’une société, l’église participe à une bi-catégorisation[2] de genre, c’est-à-dire qu’elle divise les individus en deux catégories distinctes en fonction de leur sexe. Cette bi-catégorisation vient du fait que, pour la mentalité du 16ème siècle[3], attribuer aux femmes un rôle d’autorité apparaissait invraisemblable aux textes bibliques (Genèse, 4-1). L’église, à travers des prêches, demande aux femmes de se soumettre à leurs maris. S’accentuant sur tout cela, les hommes se croient supérieurs aux femmes et les accordent des places marginales dans les églises et même dans la société dans sa globalité.


L’idée de travailler sur un tel sujet nous est venue après avoir minutieusement observé certaines églises protestantes en Haïti, plus précisément L’Églises Baptiste Tabernacle de Jacmel, l’Église Corps de Christ de la Vallée et l’Église de Musac. Comparativement aux deux premières églises pré-citées, dans l’Église Pentecôtiste de Musac, l’exclusion des femmes est moins accrue. Les femmes participent activement aux activités ecclésiales. La prise de parole a suivi deux dynamiques distinctes : d’une part, la structuration d’activités exclusivement féminines, de l’autre, celle d’un égal accès au ministère de pasteur et Diacre[4].



 En effet, cette distinction crée une tension entre les femmes en soi et aussi entre les femmes et les hommes au niveau du ministère. Les points marquants de cette tension sont le fait que les épouses des pasteurs ou des Diacres ne sont pas rémunérées par l’église[5]. De plus, les femmes veulent exercer le métier de pasteur. En outre, après avoir fait des études théologiques, les femmes veulent trouver des activités rémunérées, soient professeures de théologie ou pasteures. Mais, ces aspirations deviennent difficiles pour elles compte tenu de leur sexe.


Depuis à la fin du XIXème siècle, plusieurs courants de théologie féministe émergent, notamment avec Elizabeth Cady et sa Women’s Bible. D’une part, les féministes américaines ont beaucoup dénoncé le rôle des clergés de toutes confessions dans l’oppression des femmes (Stanton 1971, B. Antonny 1992, S. Kraditor 1971). D’autre part, parallèlement, il y a beaucoup de suffragistes et de suffragettes qui furent pasteures et servirent de la bible pour démontrer l’égalité entre l’homme et la femme[6].


Dans une lecture ecclésiologique de la théologie de la libération, la théologie féministe s’ancre dans la théologie mariale c’est-à-dire qu’elle avait conforté la conception conservatrice du rôle de la femme dans la société et dans l’église. Pour citer Davis Scholer, « la bible n’est pas un livre neutre, mais une arme politique contre la lutte de la libération de la femme »[7] Jusqu’aujourd’hui, le sujet de la religion est généralement évité par certains féministes, hormis : Mary Daly (1998) est une exception aux États-Unis, Yvonne pelle D’ouel (1967) en France. À notre connaissance, nous n’avons pas encore lu un document qui prend en compte ce problème dans la société haïtienne. 

Cependant, l’animosité envers la suprématie masculine dans les églises est en vogue notamment dans les églises pentecôtistes. Celle-ci est manifestée dans leur modèle de guérison. L’assemblée de témoins de Jéhovah, quant à elle, est connue pour sa domination masculine. L’église catholique surtout, de son côté, est un cas typique. M Sager (1991) et R. Morgan (1970) se sont révélés récemment au cours d’un débat sur l’avortement aux États-Unis que « Don’t replace my right with your religion » figurant parmi les slogans les plus touchés dans la manifestation de washington en Avril 1989[8].


Dans le cas d’Haïti, il y a une absence de travaux de recherches sur les rapports différenciés dans les églises protestantes. Le rôle des femmes dans l’institution ecclésiale dans ce pays n’est pas différent de celle de la politique, de l’éducation et de la défense. Les femmes ne jouent généralement que des rôles domestiques, communément appelés travail des femmes[9] 


Dans les églises protestantes en Haïti, le rapport de pouvoir et la domination masculine[10] sont en plein essors. Semblerait-il que c’est à travers ces lunettes que les femmes pasteures sont perçues et représentées. C’est pourquoi, l’article se porte sur l’exclusion des femmes pasteures dans les églises protestantes en Haïti par rapport aux normes ecclésiastiques imposées dans certaines assemblées. Comment et pourquoi devons-nous avoir une église inclusive en Haïti ? Comment les femmes pasteures se voient-elles en Haïti? Sans aucune prétention d’être exhaustif, c’est à ces questions et à bien d’autres que nous allons tenter de répondre. Notre propos comprendra deux points essentiels : d’une part, nous allons aborder la féminisation et professionnalisation du métier de pastoresse en Haïti et d’autre part, nous allons analyser l’Église et les femmes en Haïti.


La féminisation et la professionnalisation du métier des femmes pasteures aux ministères des églises protestantes

La question des femmes pasteures a été posée pour la première fois en 1981[11] à propos d’un cas particulier : une épouse de pasteur avait reçu le même diplôme en théologie que son mari et voulait exercer le métier de pasteure. En 1985, le synode décide d’autoriser le pastorat des femmes au motif que rien dans la bible (1Tim 2-12,14) n’interdit aux femmes de devenir pasteures[12]. De ce fait, l’institutionnalisation des activités de femmes s’est accompagnée d’un processus de démocratisation de la parole.


Jean-Paul Willaime montrait à partir du terrain protestant français en quoi la féminisation du corps pastoral s’inscrivait dans un processus de professionnalisation des ministères[13]. Cependant, chez nous, en Haïti bien qu’il y ait beaucoup d’écoles de théologie, mais il une carence en matière de travaux scientifiques sur la place de la femme dans les églises. Il est plus facile pour une femme de devenir la femme d’un pasteur que de devenir, elle-même, pasteure. L’épouse d’un pasteur joue un rôle capital dans l’assemblée de son mari. Bien qu’elle n’ait pas un statut ecclésial particulier, la femme participe grandement à la réussite de l’église de leur mari. Elle participe entre autres dans l’animation de toute une série d’activités au sein du ministère. 


En France, dans les années 1995, il y a une évolution dans la question de femmes pasteures notamment. Selon les données statistiques, il y a 15% de femmes exerçant le métier de pastoresse dans des églises rattachées à la fédération protestante de France[14]. Dans les années 2000, dans l’Église de la confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine (ECAAL), il y a 52 femmes sur 230 pasteurs en activité, ce qui représente 22,61%. Trente-huit (38) sont mariées, dont 11 avec un pasteur. Dans l’église reformée de France (ERF), il y a 106 femmes sur 480 pasteurs en activité, ce qui estime à 21,67%[15]. Et pour l’étude théologique, la Faculté de Paris, en 1960, comptait 84 étudiants-es, dont 8 femmes, ce qui représente 9.52%. En 2000, il y avait 136 étudiant.e.s dont 54 femmes, ce qui donne un pourcentage de 39,70%[16].


Par contre, en Haïti, rares sont les femmes qui étudient la théologie. La minorité qui se livre dans ce champ ne pratique pas le métier de pasteur. Dans un séminaire portant sur la bible qui a été organisé à Delmas 19, du vendredi 30 au dimanche 2 juin 2023, 2 femmes sur 15 hommes y étaient présentes. Selon nos constats, même les femmes chrétiennes en Haïti marginalisent les femmes pasteures, car la majorité d’entre-elles ne s’intéresse pas à la formation théologique. 


Notre compréhension sur certains textes bibliques nous montre le degré machiste de la bible (Gn, 3-16). Si nous considérons l’évangélistes Saint Paul. Dans ses textes, il a écarté la femme les activités ecclésiales. L’inégalité entre les femmes et les hommes au sein de l’église ne sont pas de réelles nouveautés. Dans la tradition chrétienne, les versets sacrés (Tim.2v9-14) interdisent à la femme d’enseigner et de faire la loi à l’homme. « Qu’elle reste tranquille ». De plus, dans les Colossiens, on peut lire ce qui suit : « Femmes soyez soumises à vos maris » (Col. 3v18). En outre, dans les Corinthiens, il est écrit : « Que les femmes se taisent dans les assemblées » (Cor.14v34-36)[17]. Cette misogyne effrayante est inspirée par la peur, c’est-à-dire la peur de la fonction reproductrice de la femme. De fait, le monde social construit le corps comme réalité sexuée et comme dépositaire de principes de visions et divisions sexuées.[18] 


Dès lors, l’église devient, d’un côté, un espace de conflits sexuels entre les femmes théologiennes et les hommes théologiens. Et, de l’autre, un espace de conflits entre les femmes de l’église protestante et celles de l’église catholique. Pour citer l’historienne américaine Nathalie Davis, la reforme dans l’église protestante indique par exemple que les femmes protestantes savaient plus lire et écrire que leurs sœurs catholiques, car les femmes protestantes sont des femmes engagées[19].


Pour Davis, grâce à la femme protestante, la femme devient une personne indépendante, moderne et dotée de pouvoir. Par contre, pour d’autres spécialistes, cette réforme a renforcé le patriarcat. Pour Lyndal Roper, dans son livre sur le protestantisme à Augsbourg, le protestantisme peut amener à la promotion d’une pratique pieuse féministe autant qu’à un patriarcat renouvelé.


En fin compte, dans les dissidences méthodistes anglaises comme les bibles Christian (1815-1915) et les primitives (1808-1932), on peut découvrir des femmes qui s’affirment comme prédicatrices. En effet, en Amérique au 19e siècle, les femmes de l’église protestante jouèrent un rôle important dans la campagne anti-esclavagiste qui développa dans le protestantisme. Mais, aujourd’hui, comment pouvons-nous rendre compte du rôle des femmes dans les églises protestantes et dans la politique en Haïti?

 

L’église et les femmes

Au XVIe siècle, nombreuses sont les femmes qui ont solidement participé à la reforme comme Katherine de borne (Madame Luther), Idelette de Bure (Madame Calvin) et Anna Reinhart (Madame Zwingli). Les femmes ont été les principales trompettes de l’évangile[20]. Signalons aussi que la première femme pasteur remonte en 1930. Elle s’appelle Berthe Berstsch. De plus, en 1949, Élisabeth Schmidt a reçu la consécration pastorale au synode national de Sète.


En Haïti, l’église reste une affaire de pasteur. Les femmes négligent cette profession du fait qu’après avoir fait des études de théologie, il n’y pas vraiment un espace d’accueil pour assurer leur intégration. Le rôle des femmes dans les églises protestantes en Haïti est mesuré et contrôlé. Le cycle menstruel de la femme et l’accouchement resteraient une barrière à leur intégration. Par exemple, l’église de Corps de Christ de Delmas 19, à Port-au-Prince (Haïti) en est un exemple probant. Les femmes y occupent des fonctions marginales, alors que leurs homologues masculins y occupent les meilleures positions. Maintenant comment l’exclusion de la femme est arrivée dans le ministère.


Avant Paul, la femme avait le même droit que l’homme. Les deux étaient sur le même pied d’égalité (Gal, 3v26-28). Avec l’arrivée du pêché et le châtiment, la femme est dominée par leur mari (Gn : 3-16). Bien que dans ses évangiles, Paul va insister sur l’unité entre femme et homme, mais il n’insiste pas vraiment sur l’égalité entre mari et femme. Car, dans l’ancien testament la domination de l’homme était liée à sa position qu’il occupe dans la famille. Dans l’Ancien Testament, il n’y a que des hommes qui sont prêtres et occupent des positions de direction dans la politique et la religion.


Par contre, dans l’église primitive la femme a joué un grand rôle. Elles se rassemblaient dans la chambre haute avec les pasteurs et les Diacres et attendaient leur Baptême (Actes : 1-18). En effet, l’église protestante reste attacher à l’ancien testament afin d’éviter que plus de femmes deviennent pasteures. Pourtant, dans le nouveau testament, il y a plus de chances pour qu’une femme remplie la même fonction que l’homme que dans l’ancien testament, surtout en ce qui a trait à la prédication. De ce fait, dans certains livres du nouveau testament, l’homme et la femme ont le même droit. Ils sont créés égaux. Dans Genèse et Galates, on peut lire « L’homme et la femme ont tous les deux étés créés à l’image de Dieu et sont invités à entrer en relation avec lui. Ils sont donc égaux en valeur, en dignité et en importance. (Gn1.27 et Gal, 3-26-29).


La révérende Lucy Natasha, la fondatrice de l’église « Ministère de la gloire prophétique », est l’une des pasteures les plus fashions d’Afrique et aussi l’une des prédicatrices les plus influentes sur les réseaux sociaux. Elle est un cas critique par rapport à certaine de l’Amérique latine dans l’émergence récente des jeunes femmes en Afrique. Par contre, en Haïti, pasteure ou femme de pasteur doit vivre un style de vie sobre. Elles ne doivent pas porter des vêtements attrayants. Et le pire, la formation théologique est vraiment méprisée par la femme de pasteur ni les femmes pasteures.


Pour une pasteure haïtienne, comme révérende Althema responsable du service de formation pour les adultes et prédicatrices de l’église, les femmes ont joué un grand rôle dans la bible. Elle cite entre autres Ruth, Marie Magdala, Ève, etc. 


Maintenant, avançons avec quelques versets bibliques pour justifier le poids de la femme dans les églises. 


Tout d’abord, les femmes sont tellement actives, elles aidaient à répandre l’Évangile. Elles étaient persécutées aux côtés des hommes (Ac 8;3).  Ensuite, Priscille aida à amener Apollos à une connaissance plus exacte de la vérité (Ac.18 V.1). Enfin, les quatre filles de Philippe avaient le don de prophétiser (Ac 21;9). Romains 16 mentionne plusieurs femmes ont travaillé dans l’église, dont Phoebe, une diaconesse de l’église et collaboratrice de Paul (Rm 16 ; 1-2). Ainsi, l’on se demande pourquoi en Haïti, les femmes ne jouent pas de grand rôle dans les églises ? Pourquoi les femmes pasteures sont moins fières que les femmes de pasteurs dans l’église pentecôtiste de Musac?


Les organisations ecclésiales les plus importantes en Haïti sont : l’église catholique, les églises protestantes et l’église anglicane (encore appelée église épiscopale). Au niveau de l’église catholique, les femmes n’occupent aucune place dans les organes de décision ni d’autorité. Toutefois, au cours de l’année 2002, l’église anglicane a ordonné pour la première fois une femme prêtre dans toute l’histoire du pays. Il s’agit de la revenante Fernande Pierre-louis[21]. En ce qui concerne les églises protestantes, nous pouvons dire que l’accès des femmes aux fonctions importantes est très limité, c’est-à-dire qu’il existe bien sûr des femmes pasteures, mais elles sont très peu à officialiser les messes.


Dans la fédération de l’église protestante, il y avait une forte croissance de femmes qui deviennent pasteures en 1970. En effet, on est passé à 65 femmes pasteures. En 1985, il y avait plus de 180 femmes. Puis la progression se fait de plus en plus chaque jour[22]. Selon Marie Dentière, une ancienne religieuse de tournoi convertie aux idées de Luther, proclame que « nous avons deux Évangiles, l’un pour les hommes et l’autre pour les femmes[23]». Tout ceci pour dire que la parole est genrée dans le ministère. En revanche, en vers Dieu, il n’y a ni mal ni femelle, ni serf ni Franc.

                                           

Les éléments de conclusion

En définitive, la domination que subit les femmes dans les églises est socialement construite. La religion joue un rôle fondamental dans cette construction et domination. En effet, la place fondamentale de la religion dans les rapports de domination peut se comprendre mieux si on la conçoit comme un système de pouvoir. Comme je l’ai montré à propos du christianisme, la religion est l’expression sociale de la confrontation à une source de pouvoir propre au religieux (le « pouvoir sacré[24] ») ce qui veut dire, un pouvoir lié aux cultes.


Mais, la religion implique aussi une interaction avec des sources de pouvoir « séculières » qui sont à la fois sociales (culturelles, politiques, économiques, militaires) et socio-personnelles (affectives, physiques, intellectuelles, esthétiques)[25]. Rappelons que le pouvoir est éminemment social, c’est-à-dire qu’il est une construction. Dire qu’une chose est socialement construite, c’est dire que c’est tout un processus dans lequel intervient des êtres humains qui interagissent entre eux[26].


Par conséquent, il est tant pour les féministes haïtiens de rendre compte que le problème de la construction est complexe. Certaines familles haïtiennes ont construit leurs enfants à base à base de la chrétienté. Plus tard, l’école congréganiste et d’autres écoles de missions continuent le processus. Est-ce que ce n’est pas déjà un échec pour les féministes haïtiens, quand ils ne participent pas ou participent peu dans la formation de leurs enfants?


Pour avoir une église inclusive, il faut une éducation familiale démocratique. Cette démocratisation peut non seulement accoucher une culture de discussions, mais aussi une culture qui permet de faire une découverte de soi. Elle nous permet en outre de réfléchir sur le type d’églises que nous avons réellement besoin, pour quel groupe d’individus ou plus directement, pour quelle société.




James ANTOINE, étudiant en sociologie 

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[1] LOUIS Pageau, Les laïcs et la fonction prophétique de l’église. Laval théologie et philosophie.21(2) ,1965. PP.275284

[2] Judith Butler, Trouble dans le genre, paris, la découverte, 2005,284 p.

[3] CHAUNU Pierre le choc Luther : Comment le protestantisme a changé le monde : Dossier, le monde des religions, Mars-Avril 2017, No,82.pp :24-51.

[4] Le saint Esprit choisit ce mot qui décrit un serviteur qui sert d’accompagnateur, de messager, et l’utilise dans un contexte de ministère chrétien dans l’Église.

[5] CHRISTINE Olivier, Les réformes : Luther, Calvin et les protestantes. Paris, Gallimard, 1995.160p

[6] Nicole Decure, Les femmes et la religion dans la roman policier feminin américain 1980. Paris, la recherche féministe 3 (2), 1990.PP.149-153

[7]  Davis scholer, «Feminist Hermeneutics and Evangelical Biblical Interpretation» in Evangelical review of theology XV, no 4, pp: 305-320.

[8]  Ibid.1990

[9] Pascal Molinier, Énigme de la femme active : Égoïsme, sexe et compassion. Paris, Ed .Payot, 2006 p.74.

[10] Pierre Bourdieu, La domination masculine. Paris, Ed. Du seuil, 1998.p.19,

[11] Pour une présentation du Pacific theological college : www.ptc.ac.fj

[12] Gwendoline malogne-Fer, La féminisation du pouvoir au sein des institutions ecclésiales et politiques en Polynésie française. Revista de estudos de religion. No 3, 2005.pp-99-117

[13] WILLAIME Jean-Paul, L’accès des femmes au pastorat et la sécularisation du rôle clerc dans le protestant. In archives des sciences sociales des religions no 95, paris, pp.29-45.

[14] Ibid,1996, pp.29-45 » 

[15] https://museeprotestant.org .consulté le 07 juillet 2023.

[16] Ibid

[17] Cf.  Louis segond, la bible  en français, 1910.

[18] Op.cit.p.19

[19] Raymond A.Mentzer, la place et rôle des femmes dans l’église reformees.paris.ed.de l’EHERSS, janvier-Mars, 2001.PP.15

[20] Magarette  Mauriani, travail et emplie des femmes, Paris, la decouvette,coll.«Réfères»  2000.

[21] GERMIDE Marie et al.  Femmes et pouvoir : enjeux pour un véritable développement en Haïti. [En ligne]. 21-24 septembre 2005. Consulté 12 juillet 2023, disponible sur : hht://www.obervasion.info/wp-content/uploads/2015/05/femmes-et-pouvoir-en-Ha%c3AFti.pdf

[22] Op.cit. pp.29.45

[23] Betty Friedman, femmes, le second soufflé, paris, Hachette, 1982.

[24] WOODHEAD Linda, An Introduction to Christianity, Cambridge, Cambridge University Press, 2004.

[25] Linda Woodhead, LES DIFFÉRENCES DE GENRE DANS LA PRATIQUE ET LA SIGNIFICATION DE LA RELIGION, paris, La Découverte, vol.1, n° 27,  2012 .pp. 33 -54

[26] Clyde Plumauzille, Mathilde Rossigneux-Méheust. Le stigmate ou « la différence comme catégorie utile d’analyse historique » dans Hypothèses, 2014/1 (17) pp 215-228 mis en ligne sur cairn.info le 05 Janvier 2015 https://doi.org/10.3917/hyp.131.0215 consulté le 3 juillet 2023.



    Références

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